OPERAS DE CHAMBRE
LA CONFUSION DES SENTIMENTS, opéra de chambre d’après la nouvelle de Stephan Sweig
– Livret : Jean Luc Clairet
– Musique : Christian Girardot
Le premier opéra d’après Stefan Zweig
« …je compte écrire une… nouvelle…qui touche à un problème très compliqué, ou plutôt qui le prend presque à bras-le-corps : La Confusion des sentiments. » écrit Zweig à son ami français Romain Rolland le 17 juillet 1925.
Les nouvelles de Stefan Zweig sont d’imparables scénarios dont les suspenses psychologiques laissent le lecteur sur le flanc des émotions. Mais La Confusion des sentiments, avec son scénario si original, la finesse de son approche des non-dits de l’âme humaine, est indéniablement la nouvelle la plus audacieuse, la plus haletante, enfin la plus impressionnante de Zweig. Hasard troublant : en même temps que l ‘œuvre jamais démodé de Zweig tombait dans le domaine public, Chrisitan Girardot composait un opéra tiré de La Confusion des sentiments.
Un opéra court. De chambre. Réalisant le vœu de Zweig, : « Ma conception de l’œuvre d’art total est qu’elle doit trouver un écho…véritablement universel, qu’elle ne doit pas être cantonnée dans un petit nombre de villes en raison d’un équipement trop important, mais doit pouvoir, comme un oiseau ailé, faire son nid partout. »
L’écrivain continuait : « Donner à l’œuvre une structure légère et élancée, un certain charme universellement compréhensible, merveilleux, émouvant. » Vous avez donc dit populaire ? C’est ainsi que Christian Girardot et son librettiste ont voulu cet opéra. Aussi émouvant que les plus imposants. Populaire donc avec une musique que l’on a envie de réentendre dès les lumières rallumées.
La partition
Un acte unique composé d’un Prologue, de 8 scènes reliées par des Passages (interludes instrumentaux façon Dialogues des carmélites ou encore Pelléas et Mélisande) et un Epilogue.
La musique dévolue au rôle-pivot du Professeur est d’abord confiée à une technique sérielle complexe, qui impressionne forcément, comme peut le faire le langage d’un professeur face à ses élèves, avant d’évoluer assez rapidement, au fil des affects, vers la tonalité, langage qui est, dès le début, celui des autres héros ( l’Elève, la Femme du professeur) pour finir par charrier des torrents de lyrisme. Comme dit Christian Girardot lui-même, « il y a un vin plus boisé…il y a un vin plus vert…le mélange des deux donnera à l’arrivée un mélange des plus troublants. »
L’Effectif
2 pianos
3 solistes : 1 baryton, 1 ténor, 1 soprano
1 petit choeur (éventuellement amateur) pour 5 chansons sans paroles
Lien : Prologue et Scène 1
LES PORTES :
– Livret Jean Paul Gaillard
– Musique : Christian Girardot
Création pour quatuor à cordes, soprano et voix d’homme sur le thème de Barbe bleue